Blog Archives

La France, berceau de l’aviation

1783: 1er vol de l’histoire de l’humanité. Réalisé à bord d’un ballon à air chaud construit par les frères Joseph et Etienne MONTGOLFIER et piloté par Pilatre DE ROZIER et le marquis d’ARLANDES

1783: 1er vol d’un ballon à gaz depuis le jardin des tuileries à Paris par Jacques CHARLES et les frères ROBERT

1797: invention du parachute par André Charles GARNERIN auteur du 1er saut de l’histoire, se jetant dans le vide depuis un ballon

1884: invention du dirigeable par Charles RENARD et Arthur KREBS réalisant le 1er vol en circuit ferme de l’histoire sur un principe développé par Henri GIFFARD en 1852. Leur dirigeable était à propulsion électrique. 

1890: 1er décollage d’un plus lourd que l’air (Eole) à Paris par Clément ADER, par ailleurs inventeur du mot avion, théoricien de l’arme aérienne et créateur du concept de porte avion

1898: 1ere fédération aéronautique, l’Aero-Club de France, fondé par Ernest ARCHDEACON et Henri DEUTSCH DE LA MEURTHE

1905: première utilisation d’ailerons sur un aéronef par Robert ESNAULT PELTERIE par ailleurs pionnier de l’astronautique

1906: 1er vol homologue d’un aéronef plus lourd que l’air par Alberto SANTOS DUMONT sur le 14 bis à Paris (parc de bagatelle)

1906: invention du manche à balais par Robert ESNAULT PELTERIE

1906: invention du moteur en étoile par Robert ESNAULT PELTERIE

1907: invention du monoplan à structure métallique par Robert ESNAULT PELTERIE

1907: 1er vol d’un hélicoptère par Paul CORNU à Coquainvilliers (Normandie)

1907: 1ere usine aéronautique, l’atelier d’aviation des frères VOISIN à Boulogne Billancourt

1908: 1er kilomètre en circuit fermé sur avion Voisin piloté par Henri FARMAN

1908: 1er vol de ville à ville entre Reims et Mourmelon sur avion Voisin piloté par Henri FARMAN

1908: invention du principe de la propulsion par réaction. Brevet déposé par René LORIN. Le 1er appareil à réaction construit a été l’oeuvre d’un ingénieur roumain établi en France: Henri COANDA avec l’appui de Gustave EIFFEL et de Paul PAINLEVE. Le compresseur était alimenté en énergie par un moteur à piston classique.

1909: 1ere traversée de la Manche par Louis BLERIOT

1909: 1ère compétition internationale aérienne de vitesse pour avions, la coupe DEUTSCH DE LA MEURTHE

1909: 1er meeting aérien, la Grande Semaine d’Aviation de Reims

1909: 1ère école de pilotage, ouverte à Pau par les frères Wright rapidement suivie dès 1910 par celle des frères CAUDRON au Crotoy (Normandie)

1910: 1er vol d’un hydravion par Henri FABRE sur l’étang de Berre

1910: 1ère traversée des Alpes par Geo CHAVEZ sur avion Bleriot type XI

1910 : 1ère femme pilote Elise DEROCHE dite baronne DE LA ROCHE (brevet n°36)

1910 : 1er simulateur de vol le « tonneau antoinette » par Léon LEVAVASEUR

1911: 1ère course d’aviation, Paris Madrid, remportée par Jules VEDRINES

1912: 1er porte avion de l’histoire, le porte hydravions La Foudre.

1912: 1ère compétition internationale aérienne de vitesse pour hydravions, la coupe SCHNEIDER

1913: 1ère traversée de la Méditerranée par Roland GARROS sur monoplan Morane Saulnier type G entre Fréjus (France) et Bizerte (Tunisie)

1913: invention de la voltige aérienne par adolphe PEGOUD auteur du 1er vol dos et de la 1ère boucle de l’histoire. Adolphe PEGOUD est originaire de Montferrat dans l’Isere

1914: invention du tir à travers l’hélice par Roland GARROS et Raymond SAULNIER sur avion Morane Saulnier

1915: 1ère victoire aérienne par Joseph FRANTZ et Louis QUENAULT sur biplan Voisin LAS. Joseph FRANTZ est originaire de Beaujeu dans le Rhône

1916: invention du turbocompresseur par Auguste RATEAU

1924: 1er kilomètre en circuit ferme d’un hélicoptère, appareil inventé et piloté par Etienne OEMICHEN à Arbouans (aerodrome de Montbeliard)

1928: invention de l’hélice à pas variable en vol par Paulin RATIER

1930: invention du pulsoreacteur par René LEDUC

1931 : Roland PAYEN invente l’aile delta (brevet du 13 novembre 1931 avec Robert SAUVAGE) et fait voler en 1935 le 1er appareil au monde doté d’une aile de ce type le Pa100

1933: invention de la tuyère thermopropulsive (statoréacteur) par René LEDUC

1937: invention du compresseur a vitesse variable par André PLANIOL et Joseph SZYDLOWSKI par ailleurs fondateurs de Turbomeca (Bordes)

  • A noter:  le vol des frères WRIGHT en 1903 n’aurait pas été possible sans les travaux fondamentaux du capitaine FERBER et l’aide de l’ingénieur franco-americain Octave CHANUTE. Ferdinand FERBER est né et a vécu à Vaise (Rhône).
    Extrait du documentaire « Histoire de l’Aviation » réalisé par daniel COSTELLE (1978) :

 » On ne dira jamais assez ce que le capitaine Ferdinand FERBER a apporté à l’aviation. Il était comme les Wright – dont il était l’ami- un disciple de Lilienthal et de Chanute. Ce polytechnicien a apporté une rigueur scientifique et un sens de la recherche qui ont marqué les débuts de l’aviation. Depuis 1901 il faisait voler des planeurs de plus en plus perfectionnés. En 1905 il a réalisé le premier décollage en Europe d’un appareil à moteur. Il est mort trop tôt. »

Clément Ader, l’homme qui inventa l’aviation

Cet ingénieur de formation, inventeur prolixe et efficace a créé de ses propres mains un aéroplane à moteur qui s’est avéré être le premier « plus lourd que l’air » à avoir quitté le sol, le 9 octobre 1890. Outre ses qualités de pionnier, Clément ADER s’est aussi révélé être un théoricien visionnaire ainsi que l’inventeur du mot avion.

La jeunesse…

Le 2 avril 1841 naissait à Muret, près de Toulouse, Clément Ader, fils d’un charpentier. Excellent élève au pensionnat St Joseph de Toulouse, notamment en mathématiques et dessin, il se livra dès 1855 à diverses activités aériennes : essais de cerfs-volants, et même de coccinelles entravées ! Entré en 1856 à l’Institution Assiot de Toulouse, il y décrocha l’année suivante son baccalauréat ès-sciences à 16 ans. Il y fit partie de la première promotion de l’Ecole Industrielle sortant ingénieur diplômé en 1860.

L’inventeur

Sa curiosité naturelle alliée à sa solide formation d’ingénieur vont faire de lui un inventeur prolifique : employé par la compagnie des Chemins de Fer du Midi, propriété du financier Emile PEREIRE, il dépose un premier brevet pour une machine à relever les voies de chemins de fer puis un deuxième pour un système de chemin de fer amovible, avec maquette à la clé. Après son départ de la Compagnie en 1866 il exerce ses talents d’inventeur dans divers domaines: système de voie ferrée destiné à l’Algérie, brevets pour des roues caoutchoutées “ Véloce ” destinées aux vélocipèdes, wagons à chenille, dispositif de fixation pour tuiles plates de toiture, câbles sous-marin, hydroglisseur et même le premier moteur à explosion en V. Établi alors à Paris il dépose un brevet sur le téléphone et invente la stéréophonie (« théatrophone ») afin d’écouter depuis son domicile les spectacles donnés à l’opéra de Paris.

Développement de l’aéroplane

Sensibilisé aux choses de l’air par ses expériences de jeunesse avec les cerfs-volants, il propose, sans succès, en 1870, d’en développer une version militaire destinée à l’observation. Poursuivant ses efforts, il construit ainsi en 1873 un planeur de 20 kg en bois creux et plumes d’oie. Attaché au sol par 4 câbles via des dynamomètres, il réalise, à 1,5 m de haut, les premières mesures de traînée au monde, dans le vent d’autan. Il en déduit une finesse de 10, et la nécessité d’avoir un moteur ne pesant pas plus de 8 kg/ch pour voler. Il démarre dès lors l’étude du moteur à vapeur de 12 ch nécessaire au vol, un quatre cylindres de 23 kg, soit 6,4 kg/ch pour l’ensemble (chaudière, condenseur…). Fabriqué en 1884, le moteur est essayé en 1885 avec succès. Il procède à de nombreux essais pour le carburant : charbon de bois, huile, pétrole, alcool méthylique, avant de sélectionner ce dernier. Observateur attentif du vol animal, il s’inspire de la chauve-souris pour construire l’Eole un appareil ailé en bambou et toile de lin, remarquable à plusieurs points de vue : non seulement décrivait-il ses nouvelles solutions par rapport au planeur, avec gauchissement de l’aile et son repliement, couplage gouverne de direction/roulette arrière, hélice à pas variable automatique, mais aussi la nomenclature avec “ aviation ” et “ aviateur ”. Le 19 avril 1890, Clément Ader dépose un brevet relatif à « un appareil ailé pour la navigation aérienne dénommé Avion« . Sa première démonstration a lieu le 9 octobre suivant, sur une piste de 200 mètres que le banquier Gustave Pereire a fait aménager pour lui dans le parc de son château d’Armainvilliers, en Seine-et-Marne. Ader met le moteur de l’avion en route et très vite, les soubresauts de ses roues cessent, Éole s’élève de 20 cm au-dessus du sol sur une distance de 50 mètres. Le décollage du « plus lourd que l’air » est ainsi réalisé pour la première fois au monde. Ader reçoit alors le soutien du ministère de la Guerre.

Une seconde démonstration a lieu l’année suivante au camp militaire de Satory, près de Versailles. Mais le vent déporte Éole II qui est détruit. De nouveaux essais ont lieu les 12 et 14 octobre 1897, à Satory avec un nouvel appareil, bimoteur. Éole III parcourt quelques centaines de mètres, prend de la vitesse, les roues quittent sporadiquement le sol. Mais les conditions météorologiques sont mauvaises et Éole III sort de la piste, comme l’avait fait Éole II. Le constat est néanmoins établi de la disparition des traces de roues sur le sol sur 300 mètres, preuve d’un très réel décollage de l’avion. Malheureusement la réalité de ces vols lui aura longtemps été contestée d’une part parce que les seuls témoins étaient directement impliqués, donc partiaux, et d’autre part parce que ces vols étaient couverts par le secret militaire, c’est à dire classifiés.

Théoricien et visionnaire :

Début 1909, il publie l’historique et prophétique “ L’aviation militaire ”, plaidant pour un ministre de l’aviation, une industrie et une armée de l’air fortes. Plus techniquement, il décrit trois types d’avions militaires, les avions de ligne (chasseurs), les torpilleurs et les éclaireurs (reconnaissance). Il envisage les escadrilles et le vol en formation et décrit même le viseur de bombardement. Pour l’armement des avions, il étudie des “ torpilles de terre et de mer ”, ces dernières biseautées pour infléchir leur trajectoire sous l’eau avant de percuter les navires perpendiculairement à leur coque. Il invente aussi le concept du porte-avion: « Un bateau porte-avion devient indispensable. Ces navires seront construits sur des plans différents de ceux usités actuellement. D’abord, le pont sera dégagé de tout obstacle ; plat, le plus large possible, sans nuire aux lignes nautiques de la carène, il présentera l’aspect d’une aire d’atterrissage. Le mot atterrissage n’est peut-être pas le terme à employer, puisqu’on se trouvera sur mer, nous lui substituerons celui d’appontage. ».

Il conclut magistralement son ouvrage par ces mots:  “ Celui qui sera maître de l’air sera maître du monde

Restauration d’un aéronef

  • La 1ere étape consiste à savoir qu’un aéronef est disponible pour acquisition. EALC est une association « accréditée défense » et siège es qualités à la commission du patrimoine des armées. Cette commission répertorie les matériels réformés et se charge des attributions éventuelles aux associations accréditées. L’association accréditée est informée de la mise à disposition éventuelle d’un aéronef par les armées, dans ce cas elle peut faire acte de candidature auprès de la commission pour l’aéronef proposé. En cas de décision positive, le ministère de la défense sur proposition de la commission établit alors un document de cession. Ceci est le cas de figure le plus courant mais il nous arrive de rentrer en possession d’aéronefs (notamment civils) via des particuliers ou des musées qui nous contactent alors directement. Nous tenons à préciser qu’aucun aéronef n’est acheté ; tous font l’objet de dons à EALC voire d’échange entre associations ou musées.
  • La seconde étape est une mission exploratoire. Le responsable technique et le président se rendent alors sur place et examinent le matériel proposé. Leur objectif est de déterminer si l’aéronef est effectivement restaurable ce qui est habituellement le cas mais pas toujours. Ils doivent également anticiper le démontage, le transport, les travaux de restauration à venir et s’enquérir des équipements manquants à bord de l’appareil (instruments, siège, équipements, moteur…). Cette seconde étape est aussi l’occasion d’obtenir des renseignements sur l’appareil proposé : année de construction et historique de sa vie aéronautique. Cette étape est aussi l’occasion d’envisager la livrée proposée pour l’avion à la fin de sa restauration ainsi que les futurs marquages (techniques et militaires) qui devront être appliqués sur l’avion une fois sa livrée définitive retenue.
  • La troisième phase consiste à inscrire l’avion dans le planning des équipes de restauration de sorte qu’en cas de restauration différée le stockage et ses conditions puissent être anticipés. Ceci est en général assez rapide si bien que lorsqu’une date a été décidée pour la récupération de l’appareil nous adressons au commandant de la base aérienne sur laquelle est entreposé l’appareil une fiche technique qui précise :  la date envisagée pour le démontage, les personnes prévues pour cette opération, la durée du séjour sur place, l’outillage que nous prévoyons d’apporter et éventuellement la liste des matériels manquants pour le cas où ils seraient disponibles sur place ainsi que la possibilité de disposer sur place d’un outillage indispensable nous faisant défaut. Cette opération nécessite également que le transporteur soit disponible et dispose aussi, à la date prévue, des moyens nécessaires au transport par route.  Ce n’est que lorsque l’accord du commandant de base a été obtenu et que la date a été validée par le transporteur que l’opération est lancée.
  • La quatrième phase est celle du démontage et du transport de l’appareil. L’équipe prévue se rend alors sur place et procède au démontage de l’appareil. Le transporteur rejoint l’équipe sur place après confirmation de l’achèvement des opérations de démontage et procède alors au convoyage par route de l’aéronef jusqu’à Corbas ou vers le lieu de stockage de l’appareil. Cette quatrième étape implique aussi que tous les intervenants disposent des documents administratifs indispensables pour entrer sur la base aérienne.
  • La cinquième étape est la restauration proprement dite. Celle-ci implique l’élaboration d’un plan de travaux comportant les différentes étapes du travail de restauration, le calendrier prévisionnel et la constitution d’une équipe dédiée sous la direction d’un responsable. La restauration ne débute que lorsque les conditions de celle-ci sont réunies ainsi que lorsque les équipements manquants ont été reçus. Un cahier de restauration est ouvert ; y sont inscrites toutes les étapes du travail effectué ainsi que des photos de ces différentes étapes. Ce document est mis en place pour le cas où une nouvelle restauration sera nécessaire dans le futur mais aussi pour aider d’autres associations qui seraient amenées à restaurer un appareil similaire au notre.
  • La fin de restauration est la phase de mise en peinture sur la base de la livrée retenue. Elle nécessite de se procurer les peintures originales de l’appareil ou alors de les faire fabriquer sur la base des coloris référencés. L’objectif reste celui de restaurer l’appareil au plus proche possible de ses conditions opérationnelles en respectant l’historique de l’avion. Dès la décision de mise en peinture prise, les marquages sont réalisés par nos soins à l’aide d’un logiciel de dessin industriel (DAO) et leur mise en fabrication est lancée. Ceux-ci seront apposés dès l’achèvement de la peinture. L’apposition des marquages marque ainsi la fin de la restauration de l’appareil. Il restera alors à réaliser la mise en exposition de l’avion dans nos collections (placement dans nos hangars et panneautage d’information). La fin de restauration fait habituellement l’objet d’une cérémonie officielle impliquant les forces armées et les pilotes ayant volé sur l’aéronef. Cette cérémonie est largement relayée dans la presse.

L’association EALC (Espaces Aéro Lyon Corbas)

EALC est une association à but non lucratif créé en 2003 sous l’égide de la loi du 1er juillet 1901 Son objectif initial est la restauration d’aéronefs et d’équipements représentatifs du patrimoine aéronautique national. L’association est hébergée dans des hangars mis à disposition par la municipalité de Corbas appartenant auparavant au 5e groupe d’hélicoptères de liaison de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre. En 2007, la création d’un musée destiné à présenter au public les aéronefs et équipement restaurés est décidée. En décembre 2012, le musée peut enfin ouvrir car les conditions règlementaires indispensables sont enfin satisfaites. C’est notamment le cas de la qualification ERP (Etablissement Recevant du Public) Après quelques mois de mise en place, l’organisation est consolidée et l’inauguration est officielle en mars 2013.

Les statuts rénovés en 2007 précisent alors les objectifs de l’association EALC :

  • Préservation active et mise en valeur du patrimoine aéronautique national ainsi que de tout objet ayant trait à l’aéronautique et son histoire (création et ouverture au public du musée de l’aviation de Lyon Corbas).
  • Mise en place d’activités éducatives destinées aux jeunes (préparation au Brevet d’Initiation Aéronautique notamment, stages de formation aux métiers de l’aéronautique, conseil pour les carrières aéronautiques).
  • Gestion d’un fond documentaire aéronautique (bibliothèque de prêt / base de données photographiques / documentation technique).

En 2014, EALC obtient le statut d’association « reconnue d’intérêt général » ce qui lui autorise à défiscaliser les dons qu’elle reçoit, à hauteur de 66% du montant de ceux-ci. Les ressources de l’association sont principalement représentées par le profit des visites (entrées payantes et produit des ventes en boutique) ainsi que des cotisations de ses membres. Elle bénéficie aussi du soutien des autorités territoriales soit sous forme de subventions soit sous forme matérielle (mise à disposition gratuite des locaux qui hébergent le musée). Les dépenses sont en majorité liées aux activités de restauration et à l’exposition de nos collections au sein du musée.

Forte d’environ 120 membres, tous bénévoles, l’activité de l’association repose sur 2 piliers :

  • Le musée Clément ADER qui comprend la partie restauration et la partie visite. La restauration d’aéronefs propose un travail dont la qualité a été récompensée par plusieurs prix dont la classification de notre Mirage IV-P au titre des monuments historiques et l’obtention du label « Atelier du Patrimoine Aéronautique Vivant » pour les équipes techniques. Les conditions de visite sont uniques en France puisque toutes les visites sont guidées (aucune visite libre n’est possible). Ceci permet aux visiteurs de s ‘approcher au plus près des appareils et de bénéficier des explications du guide qui, de plus, est à même de répondre aux questions posées par les visiteurs. Il est même offert aux visiteurs de s’asseoir aux commandes d’un avion de chasse. En dépit des contraintes que ces modalités de visites impliquent (formation des guides, disponibilité), les retours que nous en avons de la part des visiteurs sont excellents. Nous disposons même d’un outil pour nos visiteurs les plus fidèles ; il s’agit de la carte « Amis du Musée » qui offre – entre autres et durant un an- un accès gratuit au musée pour son détenteur. Le musée dispose aussi d’une boutique proposant à la vente des biens en rapport avec l’aéronautique et qui assure à EALC un complément de ressources.
  • La partie culturelle du musée comporte la formation des jeunes qui souhaitent obtenir des bourses pour apprendre à piloter (BIA), découvrir le monde de l’aéronautique (stages de découverte en entreprise pour les élèves de 3e) ou faire de l’aéronautique leur métier (conseils, stages ouverts aux titulaires d’un bac professionnel aéronautique). Ces actions de formation impliquent une collaboration entre EALC et des partenaires spécialisés (Service de la Formation Aéronautique, écoles spécialisées). Le musée organise des conférences à thèmes aéronautiques, plutôt destinées aux adultes, habituellement en partenariat avec la SHLADA (Société Lyonnaise d’Histoire de L’Aviation et de Documentation Aéronautique). EALC dispose aussi d’un fonds documentaire qui comprend une bibliothèque de prêt forte de plus de 3000 ouvrages aéronautiques et de revues, d’un centre de documentation aéronautique et d’un service de documentation technique (plutôt destiné aux activités de restauration des aéronefs).
  •   Une partie de l’activité de l’association est dédiée à l’événementiel, c’est à dire à la mise à disposition de nos locaux pour l’organisation de réunions d’entreprises, d’exposition de véhicules anciens voire à l’organisation de séances photos (photos de mode, photos publicitaires.). Par ailleurs, EALC participe chaque année aux journées du patrimoine et c’est pour nous l’occasion d’un événement exceptionnel organisé en partenariat avec les autres utilisateurs de l’aérodrome (Ailes Anciennes de Corbas, club de parachutisme, section de vol à voile, constructeurs amateurs, clubs d’aéromodélisme). Ceci permet de présenter nos collections en dehors de leur écrin d’origine et aux partenaires d’exposer leurs activités. A cette occasion des présentations en vol d’avions historiques sont proposées au public.

L’histoire des débuts de l’aviation repose curieusement sur des fratries

BREGUET Louis et Jacques (co-inventeurs et pionniers de l’hélicoptère / constructeurs d’avions)

CAUDRON René et Gaston (école de pilotage au Crotoy en 1910 / avions de record)

FARMAN Maurice et Henri (1er km en circuit fermé en 1908 sur biplan Voisin -henri-)

MONTGOLFIER Etienne et Joseph (inventeurs du ballon a air chaud au 18e siècle)

MORANE Robert et Louis (1ere traversée de la méditerranée en 1913 par Rolland Garros / dispositif de tir a travers l’hélice)

NIEUPORT Charles et Edouard (constructeurs d’avions)

ROBERT Anne-Jean et Nicolas-Charles (aérostiers, co inventeurs du 1er ballon a gaz avec Jacques CHARLES)

SEGUIN Louis, Laurent et Augustin (moteurs rotatifs Gnome)

VOISIN Charles et Gabriel (1er atelier d’aviation en 1907 a Boulogne Billancourt)

WRIGHT Orville et Wilbur (1er vol piloté d’un plus lourd que l’air en 1903 – orville-)

L’aviation a été inventée à la porte Maillot (Paris) 

« L’aviation a été inventée en grande partie à la Porte Maillot.
BLERIOT vendait des phares d’automobiles rue Duret. ROLLAND GARROS vendait des automobiles Grégoire avenue de la Grande Armée. Henri FARMAN vendait des Renault avenue de la Grande armée. Son frère, Maurice, des Renault et des Panhard boulevard Pereire. MORANE vendait des voitures d’occasion boulevard Péreire. NIEUPORT des voitures d’occasion un peu importe ou… »

Interview de maurice TABUTEAU dans le documentaire Histoire de l’Aviation réalisé par daniel COSTELLE (1978)

Privacy Settings
We use cookies to enhance your experience while using our website. If you are using our Services via a browser you can restrict, block or remove cookies through your web browser settings. We also use content and scripts from third parties that may use tracking technologies. You can selectively provide your consent below to allow such third party embeds. For complete information about the cookies we use, data we collect and how we process them, please check our Privacy Policy
Youtube
Consent to display content from Youtube
Vimeo
Consent to display content from Vimeo
Google Maps
Consent to display content from Google