Category: Culture Aéro

Maurice COLLIEX, le premier des pilotes d’essais

Né a Lyon, le 1er juillet 1880, Maurice Colliex, ingénieur aéronautique de grande qualité, formé a l’école des Mouillard, Chanute, Renard et Ferber, mis a profit  ses talents auprès des frères Voisin dont il était l’ami fidèle. À la fois ingénieur et pilote, il inventa le métier de pilote d’essai qu’il exerça auprès de Charles et Gabriel Voisin avant de se consacrer a la construction aéronautique pour son propre compte.

La jeunesse…

Maurice Colliex est l’aîné d’une fratrie de 3 garçons et une fille. De constitution solide, il commence très tôt à pratiquer différents sports tels que le rugby, la natation, la plongée et surtout l’alpinisme, activité qu’il mettra a profit pour observer le vol des oiseaux dans les alpes. 
Les circonstances de la vie lui permirent de rencontrer, sur les bancs du lycée, un homme qui deviendra une figure marquante de l’aventure aéronautique : Gabriel Voisin. À 16 ans, Maurice Colliex commence à « faire du planeur » dans les montagnes du Bugey à bord d’appareils construits de ses propres mains, avec des draps de lit et des cannes à pêche.
En 1901, il passe sa licence ès-sciences et continue à étudier et à analyser scientifiquement les travaux de Louis Mouillard, d’Otto Lilienthal, de Samuel Pierpont Langley, de Charles Renard, d’Octave Chanute et du capitaine Ferber. En 1903, les hasards de la vie, qui avaient séparés les deux amis Voisin et Colliex, les réunirent à nouveau pour expérimenter, avec des fortunes diverses, des planeurs cellulaires sur les coteaux du Rhône à Vassieux.

Collaborateur de Voisin

À peine installé à Paris, Gabriel Voisin mande son fidèle coéquipier, Colliex, qui, ayant déjà une certaine expérience de la construction aéronautique, alliée à un solide bagage scientifique, s’entend à merveille pour passer au crible des possibilités pratiques, les idées qui bouillonnent dans le cerveau de son ami. Après de longs mois d’un travail obscur et opiniâtre, Maurice Colliex et Gabriel Voisin voient enfin, en 1907 leurs efforts récompensés : l’aéroplane Voisin vole et dès janvier 1908, Farman boucle à son bord le premier kilomètre. Maurice pilote et expérimente plus de vingt divers types de machines volantes et participe à de nombreux meetings dont celui de Reims-Bétheny en août 1909. Avec Gabriel Voisin il met au point la construction métallique appliquée a l’aviation, solution qui fait le succès des aéroplanes Voisin et permet a la firme de produire au cours de la seule année 1909 environ 50 biplans dont la moitié sera exportée notamment au profit de l’armée impériale Russe et de la marine royale Italienne.
C’est Maurice Colliex qui assure tous les vols de réception des aéroplanes produits par la firme Voisin. La clientèle est telle que bientôt, il est nécessaire de créer une école de pilotage. Celle ci sera implantée à Mourmelon, et c’est Maurice Colliex qui en prend la direction, car, bien entendu, dans le labeur quotidien des mois passés, il a appris à piloter.

Toutefois, Maurice Colliex ne se souciera de passer son brevet que plus tard en juin 1910, le N° 85. La réputation grandissante de Maurice Colliex suscite l’intérêt de Louis Blériot qui lui demande de régler son moteur avant le départ pour la traversée de la Manche qu’il réussit le 25 juillet 1909.

En octobre 1910, Voisin est le premier constructeur à faire voler avec succès, au-dessus de la Seine, un hydro aéroplane, un biplan « canard » à flotteurs type Henri Fabre, toujours piloté par Maurice Colliex. Essayé tout d’abord en configuration terrestre, cet appareil révèle d’étonnantes qualités ; en une journée, Colliex donne à son bord 77 baptêmes à Issy. Le 3 août 1911, en présence des commissaires de l’Aéro‐Club de France et d’Ernest Archdeacon, Maurice Colliex décolle de la piste d’Issy‐les‐Moulineaux avant d’amerrir au Pont de Saint‐Cloud, sur la Seine. Puis il décolle à nouveau, dès le 1er essai et retourne à Issy‐les‐Moulineaux, exploit enregistré par l’Aéro‐Club de France comme le premier vol au monde d’un « hydro-aéroplane amphibie ». 

L’année suivante, le Canard Voisin est accepté par la Marine et Maurice Colliex en le réceptionnant à Saint-Raphaël à bord du croiseur « Foudre », dote ainsi les forces navales de leur premier appareil d’aviation.

Constructeur aéronautique

En 1912, Colliex quitte Voisin pour devenir à son tour constructeur. En compagnie de l’ingénieur Maurice Jeanson, ils vont construire le premier hydravion géant de l’époque : le Jeanson‐Colliex, bimoteur de 200 ch d’une masse totale de 4.700 kg, pouvant emporter une charge utile de 1800 kg. Ce dernier effectue son premier vol, piloté par Colliex, le 21 mai 1913 sur la Seine, à Triel Meulan. En 1914, débute l’étude du Jeanson‐Colliex n°2 doté d’un moteur de 600 ch, mais la déclaration de guerre met fin au projet. 

Maurice Colliex est alors mobilisé comme chef pilote, à Pau, Avord et Ambérieu au sein de l’escadrille V-14. En 1920, il devient membre de l’association Les Vieilles Tiges. C’est à cette époque que Maurice Colliex entre comme ingénieur à la société Parker, fondée par Pierre Prier, firme spécialisée dans le traitement des métaux. Il devait y travailler jusqu’à sa retraite. 

Officier de la Légion d’honneur, médaillé Militaire, médaillé de l’aéronautique, titulaire de la médaille Interalliée et capitaine aux 3400 heures de vol, Maurice Colliex décède à Paris le 16 décembre 1954.

La France, berceau de l’aviation

1783: 1er vol de l’histoire de l’humanité. Réalisé à bord d’un ballon à air chaud construit par les frères Joseph et Etienne MONTGOLFIER et piloté par Pilatre DE ROZIER et le marquis d’ARLANDES

1783: 1er vol d’un ballon à gaz depuis le jardin des tuileries à Paris par Jacques CHARLES et les frères ROBERT

1797: invention du parachute par André Charles GARNERIN auteur du 1er saut de l’histoire, se jetant dans le vide depuis un ballon

1884: invention du dirigeable par Charles RENARD et Arthur KREBS réalisant le 1er vol en circuit ferme de l’histoire sur un principe développé par Henri GIFFARD en 1852. Leur dirigeable était à propulsion électrique. 

1890: 1er décollage d’un plus lourd que l’air (Eole) à Paris par Clément ADER, par ailleurs inventeur du mot avion, théoricien de l’arme aérienne et créateur du concept de porte avion

1898: 1ere fédération aéronautique, l’Aero-Club de France, fondé par Ernest ARCHDEACON et Henri DEUTSCH DE LA MEURTHE

1905: première utilisation d’ailerons sur un aéronef par Robert ESNAULT PELTERIE par ailleurs pionnier de l’astronautique

1906: 1er vol homologue d’un aéronef plus lourd que l’air par Alberto SANTOS DUMONT sur le 14 bis à Paris (parc de bagatelle)

1906: invention du manche à balais par Robert ESNAULT PELTERIE

1906: invention du moteur en étoile par Robert ESNAULT PELTERIE

1907: invention du monoplan à structure métallique par Robert ESNAULT PELTERIE

1907: 1er vol d’un hélicoptère par Paul CORNU à Coquainvilliers (Normandie)

1907: 1ere usine aéronautique, l’atelier d’aviation des frères VOISIN à Boulogne Billancourt

1908: 1er kilomètre en circuit fermé sur avion Voisin piloté par Henri FARMAN

1908: 1er vol de ville à ville entre Reims et Mourmelon sur avion Voisin piloté par Henri FARMAN

1908: invention du principe de la propulsion par réaction. Brevet déposé par René LORIN. Le 1er appareil à réaction construit a été l’oeuvre d’un ingénieur roumain établi en France: Henri COANDA avec l’appui de Gustave EIFFEL et de Paul PAINLEVE. Le compresseur était alimenté en énergie par un moteur à piston classique.

1909: 1ere traversée de la Manche par Louis BLERIOT

1909: 1ère compétition internationale aérienne de vitesse pour avions, la coupe DEUTSCH DE LA MEURTHE

1909: 1er meeting aérien, la Grande Semaine d’Aviation de Reims

1909: 1ère école de pilotage, ouverte à Pau par les frères Wright rapidement suivie dès 1910 par celle des frères CAUDRON au Crotoy (Normandie)

1910: 1er vol d’un hydravion par Henri FABRE sur l’étang de Berre

1910: 1ère traversée des Alpes par Geo CHAVEZ sur avion Bleriot type XI

1910 : 1ère femme pilote Elise DEROCHE dite baronne DE LA ROCHE (brevet n°36)

1910 : 1er simulateur de vol le « tonneau antoinette » par Léon LEVAVASEUR

1911: 1ère course d’aviation, Paris Madrid, remportée par Jules VEDRINES

1912: 1er porte avion de l’histoire, le porte hydravions La Foudre.

1912: 1ère compétition internationale aérienne de vitesse pour hydravions, la coupe SCHNEIDER

1913: 1ère traversée de la Méditerranée par Roland GARROS sur monoplan Morane Saulnier type G entre Fréjus (France) et Bizerte (Tunisie)

1913: invention de la voltige aérienne par adolphe PEGOUD auteur du 1er vol dos et de la 1ère boucle de l’histoire. Adolphe PEGOUD est originaire de Montferrat dans l’Isere

1914: invention du tir à travers l’hélice par Roland GARROS et Raymond SAULNIER sur avion Morane Saulnier

1915: 1ère victoire aérienne par Joseph FRANTZ et Louis QUENAULT sur biplan Voisin LAS. Joseph FRANTZ est originaire de Beaujeu dans le Rhône

1916: invention du turbocompresseur par Auguste RATEAU

1924: 1er kilomètre en circuit ferme d’un hélicoptère, appareil inventé et piloté par Etienne OEMICHEN à Arbouans (aerodrome de Montbeliard)

1928: invention de l’hélice à pas variable en vol par Paulin RATIER

1930: invention du pulsoreacteur par René LEDUC

1931 : Roland PAYEN invente l’aile delta (brevet du 13 novembre 1931 avec Robert SAUVAGE) et fait voler en 1935 le 1er appareil au monde doté d’une aile de ce type le Pa100

1933: invention de la tuyère thermopropulsive (statoréacteur) par René LEDUC

1937: invention du compresseur a vitesse variable par André PLANIOL et Joseph SZYDLOWSKI par ailleurs fondateurs de Turbomeca (Bordes)

  • A noter:  le vol des frères WRIGHT en 1903 n’aurait pas été possible sans les travaux fondamentaux du capitaine FERBER et l’aide de l’ingénieur franco-americain Octave CHANUTE. Ferdinand FERBER est né et a vécu à Vaise (Rhône).
    Extrait du documentaire « Histoire de l’Aviation » réalisé par daniel COSTELLE (1978) :

 » On ne dira jamais assez ce que le capitaine Ferdinand FERBER a apporté à l’aviation. Il était comme les Wright – dont il était l’ami- un disciple de Lilienthal et de Chanute. Ce polytechnicien a apporté une rigueur scientifique et un sens de la recherche qui ont marqué les débuts de l’aviation. Depuis 1901 il faisait voler des planeurs de plus en plus perfectionnés. En 1905 il a réalisé le premier décollage en Europe d’un appareil à moteur. Il est mort trop tôt. »

Clément Ader, l’homme qui inventa l’aviation

Cet ingénieur de formation, inventeur prolixe et efficace a créé de ses propres mains un aéroplane à moteur qui s’est avéré être le premier « plus lourd que l’air » à avoir quitté le sol, le 9 octobre 1890. Outre ses qualités de pionnier, Clément ADER s’est aussi révélé être un théoricien visionnaire ainsi que l’inventeur du mot avion.

La jeunesse…

Le 2 avril 1841 naissait à Muret, près de Toulouse, Clément Ader, fils d’un charpentier. Excellent élève au pensionnat St Joseph de Toulouse, notamment en mathématiques et dessin, il se livra dès 1855 à diverses activités aériennes : essais de cerfs-volants, et même de coccinelles entravées ! Entré en 1856 à l’Institution Assiot de Toulouse, il y décrocha l’année suivante son baccalauréat ès-sciences à 16 ans. Il y fit partie de la première promotion de l’Ecole Industrielle sortant ingénieur diplômé en 1860.

L’inventeur

Sa curiosité naturelle alliée à sa solide formation d’ingénieur vont faire de lui un inventeur prolifique : employé par la compagnie des Chemins de Fer du Midi, propriété du financier Emile PEREIRE, il dépose un premier brevet pour une machine à relever les voies de chemins de fer puis un deuxième pour un système de chemin de fer amovible, avec maquette à la clé. Après son départ de la Compagnie en 1866 il exerce ses talents d’inventeur dans divers domaines: système de voie ferrée destiné à l’Algérie, brevets pour des roues caoutchoutées “ Véloce ” destinées aux vélocipèdes, wagons à chenille, dispositif de fixation pour tuiles plates de toiture, câbles sous-marin, hydroglisseur et même le premier moteur à explosion en V. Établi alors à Paris il dépose un brevet sur le téléphone et invente la stéréophonie (« théatrophone ») afin d’écouter depuis son domicile les spectacles donnés à l’opéra de Paris.

Développement de l’aéroplane

Sensibilisé aux choses de l’air par ses expériences de jeunesse avec les cerfs-volants, il propose, sans succès, en 1870, d’en développer une version militaire destinée à l’observation. Poursuivant ses efforts, il construit ainsi en 1873 un planeur de 20 kg en bois creux et plumes d’oie. Attaché au sol par 4 câbles via des dynamomètres, il réalise, à 1,5 m de haut, les premières mesures de traînée au monde, dans le vent d’autan. Il en déduit une finesse de 10, et la nécessité d’avoir un moteur ne pesant pas plus de 8 kg/ch pour voler. Il démarre dès lors l’étude du moteur à vapeur de 12 ch nécessaire au vol, un quatre cylindres de 23 kg, soit 6,4 kg/ch pour l’ensemble (chaudière, condenseur…). Fabriqué en 1884, le moteur est essayé en 1885 avec succès. Il procède à de nombreux essais pour le carburant : charbon de bois, huile, pétrole, alcool méthylique, avant de sélectionner ce dernier. Observateur attentif du vol animal, il s’inspire de la chauve-souris pour construire l’Eole un appareil ailé en bambou et toile de lin, remarquable à plusieurs points de vue : non seulement décrivait-il ses nouvelles solutions par rapport au planeur, avec gauchissement de l’aile et son repliement, couplage gouverne de direction/roulette arrière, hélice à pas variable automatique, mais aussi la nomenclature avec “ aviation ” et “ aviateur ”. Le 19 avril 1890, Clément Ader dépose un brevet relatif à « un appareil ailé pour la navigation aérienne dénommé Avion« . Sa première démonstration a lieu le 9 octobre suivant, sur une piste de 200 mètres que le banquier Gustave Pereire a fait aménager pour lui dans le parc de son château d’Armainvilliers, en Seine-et-Marne. Ader met le moteur de l’avion en route et très vite, les soubresauts de ses roues cessent, Éole s’élève de 20 cm au-dessus du sol sur une distance de 50 mètres. Le décollage du « plus lourd que l’air » est ainsi réalisé pour la première fois au monde. Ader reçoit alors le soutien du ministère de la Guerre.

Une seconde démonstration a lieu l’année suivante au camp militaire de Satory, près de Versailles. Mais le vent déporte Éole II qui est détruit. De nouveaux essais ont lieu les 12 et 14 octobre 1897, à Satory avec un nouvel appareil, bimoteur. Éole III parcourt quelques centaines de mètres, prend de la vitesse, les roues quittent sporadiquement le sol. Mais les conditions météorologiques sont mauvaises et Éole III sort de la piste, comme l’avait fait Éole II. Le constat est néanmoins établi de la disparition des traces de roues sur le sol sur 300 mètres, preuve d’un très réel décollage de l’avion. Malheureusement la réalité de ces vols lui aura longtemps été contestée d’une part parce que les seuls témoins étaient directement impliqués, donc partiaux, et d’autre part parce que ces vols étaient couverts par le secret militaire, c’est à dire classifiés.

Théoricien et visionnaire :

Début 1909, il publie l’historique et prophétique “ L’aviation militaire ”, plaidant pour un ministre de l’aviation, une industrie et une armée de l’air fortes. Plus techniquement, il décrit trois types d’avions militaires, les avions de ligne (chasseurs), les torpilleurs et les éclaireurs (reconnaissance). Il envisage les escadrilles et le vol en formation et décrit même le viseur de bombardement. Pour l’armement des avions, il étudie des “ torpilles de terre et de mer ”, ces dernières biseautées pour infléchir leur trajectoire sous l’eau avant de percuter les navires perpendiculairement à leur coque. Il invente aussi le concept du porte-avion: « Un bateau porte-avion devient indispensable. Ces navires seront construits sur des plans différents de ceux usités actuellement. D’abord, le pont sera dégagé de tout obstacle ; plat, le plus large possible, sans nuire aux lignes nautiques de la carène, il présentera l’aspect d’une aire d’atterrissage. Le mot atterrissage n’est peut-être pas le terme à employer, puisqu’on se trouvera sur mer, nous lui substituerons celui d’appontage. ».

Il conclut magistralement son ouvrage par ces mots:  “ Celui qui sera maître de l’air sera maître du monde

L’histoire des débuts de l’aviation repose curieusement sur des fratries

BREGUET Louis et Jacques (co-inventeurs et pionniers de l’hélicoptère / constructeurs d’avions)

CAUDRON René et Gaston (école de pilotage au Crotoy en 1910 / avions de record)

FARMAN Maurice et Henri (1er km en circuit fermé en 1908 sur biplan Voisin -henri-)

MONTGOLFIER Etienne et Joseph (inventeurs du ballon a air chaud au 18e siècle)

MORANE Robert et Louis (1ere traversée de la méditerranée en 1913 par Rolland Garros / dispositif de tir a travers l’hélice)

NIEUPORT Charles et Edouard (constructeurs d’avions)

ROBERT Anne-Jean et Nicolas-Charles (aérostiers, co inventeurs du 1er ballon a gaz avec Jacques CHARLES)

SEGUIN Louis, Laurent et Augustin (moteurs rotatifs Gnome)

VOISIN Charles et Gabriel (1er atelier d’aviation en 1907 a Boulogne Billancourt)

WRIGHT Orville et Wilbur (1er vol piloté d’un plus lourd que l’air en 1903 – orville-)

L’aviation a été inventée à la porte Maillot (Paris) 

« L’aviation a été inventée en grande partie à la Porte Maillot.
BLERIOT vendait des phares d’automobiles rue Duret. ROLLAND GARROS vendait des automobiles Grégoire avenue de la Grande Armée. Henri FARMAN vendait des Renault avenue de la Grande armée. Son frère, Maurice, des Renault et des Panhard boulevard Pereire. MORANE vendait des voitures d’occasion boulevard Péreire. NIEUPORT des voitures d’occasion un peu importe ou… »

Interview de maurice TABUTEAU dans le documentaire Histoire de l’Aviation réalisé par daniel COSTELLE (1978)

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